La sanction pour un refus d’obtempérer peut aller très loin : amende importante, retrait de points, immobilisation du véhicule et jusqu’à 7 ans d’emprisonnement en cas de circonstances aggravantes. Le Code pénal et le Code de la route encadrent strictement cette infraction. Cet article vous explique les peines encourues, les situations qui aggravent la sanction, et comment un avocat peut vous aider à éviter le pire.
Table des matières
Comprendre la sanction pour un refus d’obtempérer
Le refus d’obtempérer désigne le fait de ne pas s’arrêter lorsqu’un agent de police ou de gendarmerie vous en donne l’ordre.
La loi considère cette situation comme un délit, même si la fuite ne dure que quelques secondes.
L’infraction relève principalement de l’article L233-1 du Code de la route et peut être aggravée par le Code pénal si la fuite met en danger d’autres personnes.
Cette base juridique explique pourquoi la sanction refus d’obtempérer est systématiquement sévère : l’objectif est de dissuader toute fuite pouvant mettre en danger les agents et les usagers.
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Les sanctions encourues pour un refus d’obtempérer simple
La sanction refus d’obtempérer varie selon les circonstances. Lorsqu’il s’agit d’un refus simple, sans mise en danger, la loi prévoit :
Peines principales
- Jusqu’à 1 an d’emprisonnement
- 7 500 € d’amende
Peines complémentaires possibles
- Suspension du permis jusqu’à 3 ans
- Retrait de 6 points
- Immobilisation ou confiscation du véhicule
- Travail d’intérêt général
- Interdiction de conduire certains véhicules
La sanction refus d’obtempérer peut donc toucher à la liberté, au permis, au portefeuille et au véhicule.
Bon à savoir : L’amende forfaitaire n’existe pas pour cette infraction. Le dossier passe obligatoirement par une procédure pénale.
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- 2 ans d’emprisonnement
- 15 000 € d’amende
- 3 ans d’emprisonnement
- 45 000 € d’amende
- Jusqu’à 10 ans d’emprisonnement (violences aggravées)
- Jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle si un agent est grièvement blessé
- La réclusion criminelle à perpétuité si un agent est tué
- un signal clair et perceptible,
- matérialisé par un geste réglementaire, un gyrophare ou un dispositif lumineux,
- en uniforme ou avec un signe distinctif.
- vérifier la régularité du contrôle,
- contester l’intentionnalité du refus,
- démontrer un problème de signalisation ou de visibilité,
- éviter une suspension de permis,
- négocier une peine alternative,
- préparer une audience devant le tribunal correctionnel.
Quand la sanction refus d’obtempérer devient beaucoup plus lourde
Certains comportements aggravent immédiatement la sanction refus d’obtempérer.
L’article L233-1 et le Code pénal prévoient des peines renforcées lorsque la fuite crée un risque pour d’autres personnes.
1. Mise en danger délibérée
Si votre fuite expose d’autres usagers à un risque immédiat, vous pouvez encourir :
Exemples : dépasser à très haute vitesse, griller un feu en tentant d’échapper au contrôle, slalomer dans la circulation.
2. Refus d’obtempérer avec violences
Si le conducteur force un barrage, percute un véhicule ou met un agent en danger, la sanction bascule dans le champ des violences volontaires.
Peines encourues :
3. Atteinte volontaire à la vie ou à l’intégrité d’un agent
Dans les cas les plus graves, le refus d’obtempérer devient un crime.
Peines prévues :
La sanction refus d’obtempérer peut donc atteindre des niveaux extrêmes lorsque le comportement met en cause la vie d’autrui.
Comment se passe un refus d’obtempérer sur le terrain ?
En pratique, le refus d’obtempérer se déroule souvent de manière rapide. Les agents doivent avoir donné :
En cas de poursuite, les agents rédigent un procès-verbal détaillé. Ce document sera au centre de la procédure et influencera la sanction refus d’obtempérer.
Bon à savoir : Le refus d’obtempérer peut être retenu même si vous affirmez ne pas avoir vu le signal. Les juges apprécient la situation de manière concrète : visibilité, distance, comportement du conducteur.
Comment contester ou se défendre ?
Les dossiers de refus d’obtempérer ne sont pas tous identiques. Selon les circonstances, un avocat peut :
La sanction refus d’obtempérer ne doit jamais être prise à la légère. Juridiquement, tout repose sur la qualification retenue par les forces de l’ordre et sur votre capacité à apporter des éléments précis.
Pour tout comprendre, lisez notre article : Refus d’Obtempérer : quels risques et comment vous défendre ?
Conclusion
La sanction refus d’obtempérer dépend étroitement des faits, mais la loi reste sévère dans tous les cas. Même une fuite brève peut entraîner des conséquences lourdes.
Être accompagné permet souvent de réduire les peines et de défendre sa version des faits.
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