👉 L’achat d’un bien immobilier ne se limite pas à une signature chez le notaire. De la désignation de votre propre notaire à l’intervention éventuelle d’un avocat en cas de vice caché, chaque étape comporte des pièges. Cet article vous dévoile les conseils pratiques d’un avocat en droit immobilier pour éviter les mauvaises surprises et défendre vos droits.
Table des matières
Prendre son propre notaire ne coûte rien de plus… et peut tout changer
Lors d’une transaction immobilière, il est fréquent que l’acheteur s’en remette uniquement au notaire du vendeur. Grave erreur : avoir votre propre notaire ne vous coûtera pas plus cher, mais peut éviter de lourds problèmes.
Bon à savoir : Les notaires se partagent les frais sans surcoût pour l’acquéreur. Vous obtenez donc un second regard juridique au même prix.
Un second notaire défend uniquement vos intérêts. Il analyse :
- L’acte de vente et ses annexes,
- Les diagnostics techniques,
- Les servitudes éventuelles.
Exemple concret : Un acquéreur ayant renoncé à son propre notaire a découvert, après signature, une servitude de passage oubliée. Un second notaire aurait pu identifier ce point avant la vente.
En savoir plus sur le rôle du notaire
Découvrez nos avocats experts en transactions immobilières
Avocat ou notaire : qui consulter et quand ?
Le notaire est obligatoire pour authentifier votre achat immobilier. L’avocat, lui, n’est pas systématique… mais il devient un allié stratégique dans plusieurs cas précis.
Quand consulter un avocat spécialisé en droit immobilier
- Achat sur plan (VEFA) : L’avocat vérifie les clauses contractuelles et détecte celles qui sont déséquilibrées.
- Contrat de construction (CCMI) : Même encadré par la loi, il mérite une relecture approfondie.
- Servitudes ou division de lots complexes : L’avocat sécurise l’opération et prévient les litiges.
- Litiges prévisibles (fissures, humidité, vices apparents) : Il peut recommander des expertises avant de signer.
Dans ces cas, l’avocat agit en prévention et vous évite des procédures coûteuses après la signature.
Besoin d'un avocat en droit immobilier ?
- Pourquoi il faut avoir son propre notaire,
- Dans quels cas consulter un avocat,
- Comment se protéger efficacement contre les vices cachés.
- Le règlement de copropriété,
- Les procès-verbaux d’assemblées générales,
- Les diagnostics techniques,
- Les servitudes éventuelles.
- Rend le bien impropre à l’usage prévu ou en diminue fortement la valeur,
- Était inconnu de l’acheteur au moment de la vente,
- Était connu du vendeur (à prouver par l’acheteur).
- Conservez tous les échanges écrits (mails, SMS),
- Faites établir un rapport d’expertise,
- Rassemblez d’éventuels témoignages.
- Envoyer une mise en demeure,
- Engager une action judiciaire,
- Négocier un accord amiable,
- Vous représenter devant le tribunal.
- Prenez votre propre notaire, cela ne coûte pas plus cher,
- Consultez un avocat pour les situations complexes ou en cas de litige,
- Documentez chaque étape,
- Réagissez rapidement face aux vices cachés.
Vidéo : un avocat répond à vos questions sur l’achat immobilier
Nous avons interrogé Maître Franchitto, avocat en droit immobilier. Dans cette vidéo, il explique :
Prévenir les litiges avant la signature : les bons réflexes
La meilleure protection reste la prévention. Voici trois réflexes incontournables avant tout compromis de vente.
1. Lire attentivement tous les documents
Ne vous limitez pas à la promesse de vente. Analysez aussi :
Ces documents révèlent souvent des informations majeures : travaux votés, charges impayées, restrictions d’usage.
→ Copropriété et achat immobilier : ce que les jurisprudences 2024 changent pour vous en 2025
2. Poser vos questions par écrit
En cas de doute, adressez vos questions par e-mail au vendeur, à l’agence ou au notaire.
Bon à savoir : Un mail ou un SMS peut servir de preuve. En cas de litige, il montre que vous avez alerté les parties.
Exemple : « Bonjour, pourriez-vous confirmer que la fissure dans le salon n’a pas fait l’objet d’un sinistre déclaré ? »
3. Faire appel à un expert technique
Si un doute subsiste sur l’état du bien (fissures, infiltrations), un rapport d’expert indépendant peut vous sauver d’un achat risqué… ou servir de base pour négocier le prix.
Vice caché : agir vite pour défendre vos droits
Malgré toutes les précautions, certains acquéreurs découvrent des défauts graves après la vente. La notion de vice caché est encadrée par le Code civil.
Qu’est-ce qu’un vice caché ?
Un vice caché est un défaut qui :
Exemple : Des infiltrations d’eau camouflées par de la peinture sont un vice caché si vous démontrez que le vendeur les connaissait.
La preuve, clé de votre action
Pour agir efficacement :
Bon à savoir : Vous disposez de 2 ans à compter de la découverte du vice pour agir (article 1648 du Code civil).
Responsabilité du vendeur… et de l’agence immobilière
La procédure vise d’abord le vendeur. Mais si l’agence a manqué à son devoir de conseil (ex. : elle a vu la fissure mais n’a rien dit), elle peut aussi être tenue responsable.
Un avocat pourra l’appeler en garantie, ce qui réduit votre risque financier.
→ Tout savoir sur l’aide juridictionnelle
L’avocat : un allié pour négocier ou plaider
En cas de vice caché ou de litige sur l’acte de vente, un avocat spécialisé en droit immobilier peut :
Son expérience vous évite des démarches inutiles et vous aide à maximiser vos chances de succès.
Conclusion : anticipez, protégez-vous et gagnez en sérénité
Un achat immobilier ne s’improvise pas.
Retenez :
Bon à savoir : Plus vous consultez tôt un avocat, plus vous avez de chances d’éviter un procès.
Vous souhaitez être accompagné pour sécuriser votre achat immobilier ?
Comparez gratuitement 3 avocats en droit immobilier et choisissez celui qui vous inspire le plus confiance.
Prendre rendez-vous avec un avocat en droit immobilier
Donnez votre avis sur cet article