👉 De plus en plus de locataires cherchent à rentabiliser leur logement vide pendant l’été. Mais attention : la sous-location d’un logement est strictement encadrée par la loi. Faut-il une autorisation du propriétaire ? Y a-t-il une durée maximale ? Et quels risques en cas de sous-location illégale ? Voici ce que vous devez savoir avant de publier votre annonce.
Table des matières
Sous-louer son logement : est-ce légal ?
La sous-location consiste à louer tout ou partie de votre logement à un tiers pendant que vous en restez officiellement locataire. Cette pratique est possible, mais elle n’est pas automatique : elle dépend du type de bail, de l’usage du logement et surtout de l’accord écrit du propriétaire.
Bon à savoir : Même pour quelques jours, même à un ami, vous devez respecter le cadre légal, sous peine de sanctions.
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Une autorisation écrite du bailleur est indispensable
La première condition pour pouvoir sous-louer légalement est d’obtenir une autorisation écrite du propriétaire. Cette autorisation doit mentionner clairement :
- Qu’il vous autorise à sous-louer le logement,
- Le montant du loyer demandé au sous-locataire,
- La durée de la sous-location.
Sans cet accord écrit, la sous-location est illégale, même si vous continuez à occuper le logement une partie du temps.
Bon à savoir : Le montant de la sous-location ne peut jamais excéder celui que vous payez au propriétaire, au prorata de la surface sous-louée.
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- Une résiliation du bail,
- Le remboursement des sommes perçues,
- Des poursuites judiciaires.
- Enregistrement obligatoire à la mairie,
- Limitation à 120 jours/an pour la résidence principale,
- Obligation de déclaration à l’administration fiscale.
- La résiliation de votre bail par le propriétaire,
- L’obligation de rembourser les loyers perçus au propriétaire,
- Une action en justice pour enrichissement sans cause.
- Une locataire Airbnb à Paris a été condamnée à rembourser 20 000 € de loyers perçus.
- Un propriétaire a obtenu la résiliation immédiate du bail après avoir découvert la sous-location sur une plateforme.
- Demandez l’autorisation écrite de votre bailleur.
- Rédigez un contrat de sous-location précisant le montant, la durée et les conditions.
- Informez votre assurance habitation et celle du sous-locataire.
- Respectez les règles fiscales (déclaration des revenus si vous dépassez les seuils).
- Restez en conformité avec les règles locales de votre commune.
- Vérifier la légalité de votre sous-location,
- Rédiger ou relire un contrat de sous-location sécurisé,
- Répondre à une mise en demeure du propriétaire,
- Vous défendre en cas de contentieux locatif.
- La sous-location est légale uniquement avec l’accord écrit du propriétaire.
- Le loyer demandé au sous-locataire ne peut pas dépasser celui du bail principal.
- Certaines villes imposent des règles spécifiques pour les locations de courte durée.
- La sous-location d’un logement social est strictement interdite.
- Un avocat peut vous aider à éviter les erreurs juridiques.
Le type de bail impacte vos droits à la sous-location
Pour un logement loué en résidence principale (bail classique)
Le locataire peut sous-louer avec l’accord écrit du bailleur. L’accord peut porter sur tout le logement ou seulement une chambre. Si vous vivez en colocation, chaque colocataire doit obtenir l’accord du bailleur pour sous-louer sa partie.
Pour un logement meublé touristique (type Airbnb)
Si vous louez déjà un logement de manière saisonnière, vous êtes considéré comme loueur professionnel ou non professionnel. Vous ne pouvez pas sous-louer un logement déjà en location courte durée.
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Sous-louer un logement HLM ou social : strictement interdit
La loi interdit toute sous-location pour les logements du parc social. Que vous soyez absent un mois ou trois, vous ne pouvez jamais sous-louer votre logement HLM, même avec l’accord de votre bailleur.
En cas de non-respect, vous risquez :
Location de courte durée : attention aux règles locales
Dans certaines villes, notamment les grandes métropoles (Paris, Lyon, Bordeaux, etc.), des règles spécifiques s’appliquent pour la location courte durée :
Avant de mettre votre logement en ligne sur Airbnb ou LeBonCoin, renseignez-vous auprès de votre mairie sur les règles de changement d’usage.
👉 À lire aussi : Honoraires, aide juridictionnelle, premières démarches : un avocat en droit immobilier répond à vos questions
En cas de sous-location illégale : quels risques ?
Si vous sous-louez sans autorisation, vous vous exposez à :
La jurisprudence est claire : en l’absence d’accord écrit, même une sous-location de quelques jours peut être sanctionnée.
Exemples :
Comment sous-louer légalement pendant vos vacances ?
Voici les étapes à suivre :
Vous pouvez utiliser des modèles de contrat disponibles sur service-public.fr, mais il est toujours préférable de faire relire votre contrat par un avocat.
Puis-je sous-louer juste une chambre ou une partie du logement ?
Oui. Vous pouvez sous-louer une chambre meublée de votre logement pendant votre absence ou même lorsque vous l’occupez. Cette pratique est légale avec l’accord du bailleur et dans la limite du loyer payé.
Cela peut être une bonne solution si vous partez souvent en déplacement, ou si vous souhaitez rentabiliser une pièce inutilisée.
Bon à savoir : Vous devez continuer à occuper le logement au moins partiellement. Sinon, cela redevient une sous-location totale, soumise à d’autres règles.
Quel avocat contacter en cas de litige ou de doute ?
Un avocat en droit immobilier peut vous aider à :
Vous êtes propriétaire et vous soupçonnez une sous-location illégale ? Vous pouvez engager une procédure d’expulsion ou demander des dommages-intérêts.
Ce qu’il faut retenir
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